C'était un long rêve où beaucoup de choses s'enchainaient les unes au autres. Je me rappelle surtout à partir de ce moment là :
Je suis à l'hôpital, et en même temps chez moi dans un immeuble que je ne connais pas. Au rez-de-chaussée je croise Mika qui m'embrasse (sur la bouche !). Il avait l'air tout fou, moi je ne comprenais pas : il avait une copine et il savait que j'avais un copain. "- Je ne comprends pas... - Ben, on peut toujours espérer !", et là je vois sa copine avec ses amies. Elle était plus jeune que moi, portait une mini jupe avec des chaussettes longues qui remontent jusqu'aux cuisses. Elle avait les cheveux longs et n'avait pas particulièrement l'air attachée au garçon qui venait de m'embrasser.
Elle était affairée, avec ses copines, à vouloir monter dans l'ascenseur : un petit ascenseur, devant lequel des gens faisaient la queue. On ne pouvait pas tenir à plus de 3 dedans. J'avais vu Mika filer rapidement, après m'avoir embrassée, vers l'ascenseur, sans même faire la queue (sale VIP de merde !). Moi, un peu comme Alice aux pays des merdeilles (le peu que je me souvienne...) j'étais intriguée par le personnage et j'avais alors décidé de le suivre. Au moment où je me suis greffée à la queue, l'ascenseur s'est transformé en baignoire-bloc opératoire. J'ai entendu dire "ce médecin est très compétent... Et très modeste aussi : il prétend, au début de chaque intervention, ne rien connaître à la médecine !". Puis très rapidement, c'était mon tour : j'étais propulsée à la première place, mais j'aidais ce chirurgien.
Il venait d'achever une opération, sa tête sort de l'eau (oui, n'oubliez pas qu'il opère dans une baignoire), se prend la tête entre ses mains et dit "je n'y connais rien ! je ne pourrais rien faire !". Avec un pouvoir énorme d'ampathie, dans mon rêve, je me rends compte qu'il avait raison : on ne sait pourquoi tout le monde l'a cru grand chirurgien, et il ne pouvait rien faire pour contredire tout le monde puisqu'il était comme possédé pendant l'intervention, c'était quelque chose qu'il ne controlait pas.
Je n'étais pas patiente, j'étais l'assistante, j'adais le docteur, parce qu'en plus il n'arrivait pas à enfiler ses gants. La patiente était en face de moi dans la baignoire. Le médecin, lui, n'y était plus, il paniquait à côté de moi.
Je crois que la dame que j'allais opérer tenait sa fille dans ses bras, mais l'état de la mère s'empirait, de même que le chirurgien paniquait. Du coup la petite se retrouve la tête sous l'eau et se noie.
La patiente perd connaissance, tombe sous l'eau mais j'essaie de la relever... Là le médecin, toujours incapable de toucher sa patiente, voit ma panique et commence à se reprendre "- Es-tu sûre qu'elle perd vraiment connaissance? - Ben si non, elle fait vachement bien les yeux révulsés pour de faux". En effet, elle tournait de l'oeil et était toute blanche... Elle était presque un fantôme : quand j'essayais de la claquer pour la réveiller, j'avais du mal à la toucher. Mais elle réagissait.
Je crois m'être réveillée à ce moment là.
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1 commentaire:
"Alice aux pays des merdeilles" : c'est exprès ou c'est une faute de frappe trop drôle ?
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