dimanche 18 février 2007

Répétez après moi...

Katerine, "après moi"

jeudi 15 février 2007

J'ai testé pour vous....

... Inland Empire



Et j'ai rien compris.

Le synopsis? Euh... une femme qui tourne un film, un film maudit puisqu'auparavant un autre réalisteur a voulu le réaliser mais les acteur principaux ont été sauvagement assassinés. Et euh... Bon allez, je raconte le film comme je l'ai vu hein :
un disque qui tourne ; une jeune fille pleure en regardant la télévision ; une série sur des lapins-hommes ; la vieille bicque qui joue dans Charmed qui tient un discours à l'actrice principale (moment important dans le film je crois) ; le début du tournage du film ; la fille (l'actrice) qui au début était très chique devient une épave (ça fait penser à Mullholande Drive, n'est-ce pas) ; la fille moche ; une femme qui fait une déposition, elle va tuer quelqu'un avec un tournevis, le tournevis est planté dans son ventre (elle dit être hypnotisée)...

Pfff, y'a encore plein de trucs désordonnés comme ça.

En 3 heures de film, 10 personnes pile-poil sont sorties de la salle.

mercredi 14 février 2007

vendredi 9 février 2007

Doctor Who

Cette nuit, j'ai rêvé de Doctor Who. Hier, ils passaient deux épisodes sur France 4 mais je ne les ai pas regardé. Ils sont en VF le jeudi mais en VOSTF le vendredi à 23h20.

Bref. Michaël est un grand fan de Doctor Who et au début, il n'osait pas trop regarder devant moi. Les scénari sont un peu bizaroïdes et souvent redondants (pas autant que Charmed bien sûr), ça parle d'extraterrestres à chaque fois (le "Docteur" étant lui même un alien). Et puis... bon ben j'ai jamais accroché avec les acteurs (dans l'histoire, d'après ce que j'ai compris, à chaque fois que le Docteur meurt, ben en fait il meurt pas mais se régénère : il change de peau, donc les acteurs diffèrent à chaque saison).

Depuis une dizaine d'épisodes, le Doctor Who est tenu par le beau David Tennant . Alors là, j'accroche grâve!
D'après les ragôts de Michaël, Rose (Billie Piper) est la Britney Spears anglaise. Moi tout c'que je remarque, c'est qu'elle se met des gros pâtés de mascara. Bred, Rose est la partenaire de Dr Who, elle le suit dans ses voyages dans le temps grâce au Tardis (Police phone).
Une petite part en moi est une petite fille, et cette part est jalouse de Rose. Faire des bonds dans le temps avec le Docteur! Mmmmmh! En plus, il y a une histoire entre elle et le docteur, une histoire platonique puisque complétement inavouée (le Docteur, comme Terminator, ne ressent aucune émotion, ça ne lui empêche pas d'avoir beaucoup d'humour). Il joue de cette excuse pour ne pas trop s'approcher de Rose, mais nous savons que la vraie raison c'est parce qu'il est immortel et elle mortelle, et qu'une histoire d'amour de ce type est un arrache-coeur.
Tout ça pour vous dire que le Docteur de cette saison il est à tomber et moi je suis plus-que-fidèle !


Cette nuit, donc, j'ai rêvé de la série. J'étais actrice, j'étais Rose et bizarrement, j'étais dans la peau du Docteur. Je faisais donc quelques blaguounettes et je n'arrêtais pas de m'exclamer. Je savais que beaucoup de monde me regardait, je faisais attention. Mais ce n'était que pour un instant, et je suis redevenue Rose.
Le Docteur m'est apparu. Il était beau, il avait l'air sensible. Je ne sais pas si j'étais Rose et lui le Docteur, ou si nous étions David et Marie. Mais il m'a pris dans ses bras, m'a serré fort contre lui pour me protéger ... ou sentir mon corps contre le sien... Mon regard était plongé dans le sien et nous avions très envie l'un de l'autre. Cet interdit entre nous attisait d'autant plus la fureur qui nous animait.

Il y eut une élipse mais nous avons fait des choses, c'est sur, puisque ma conscience m'est revenue quand j'apperçus le visage de Michaël.

Ce qu'il s'est passé entre nous était très tendre, passionné, plein de poésie et nous étions émerveillé l'un par l'autre.

J'ai testé pour vous...

... Hannibal Lecter : les origines du mal



Voilà, donc une fois de plus j'ai été séduite par l'acteur principal, hein, pauv' conne que je suis. Je voulais aussi voir le nouveau David Linch mais il ne passait pas à Enghien les Bains.
Comme je le disais, j'aime bien Gaspard Ulliel , et les accents frenchis dans les films américains, c'est cool.

J'ai pas aimé du tout ce film, je ne dis pas "c'est nul" parce que mes parents m'ont toujours appris que "chacun ses goûts". C'est tout plein de clichés, avec du sang et des organes, c'est gratuit, sans subjectivité, ah si sauf une fois, à la fin, le réalisateur devait être en manque de sang puisqu'on a juste entendu un son.
C'est vrai que je suis plutôt sensible quand je vois, par exemple un gros plan sur un doigt se faire recoudre façon années 50, ou quand je vois un mec se faire décapiter par une corde... Mais même quoi, il faut un peu de subjectivité. Je trouve. C'était un peu trop bourrin à mon goût.

L'histoire, ben comme l'indique le titre c'est l'histoire du petit Hannibal, holàlà c'est trop triste, sa soeur se fait manger par de gros nazis, haaa c'est pour ça qu'il va manger des gens, d'accooooord. Holàlà mais c'est triste. Toute sa famille a été massacrée sous ses yeux (Corneille c'est pareil et pourtant lui il est trop kawaï hein), il passe tout son temps (pendant 2h de film) à chercher les gros méchants qui ont tué sa soeur. Il rentre en France où la femme de son oncle (sa tante quoi) est la seule qui reste de sa famille, et en plus c'est une japonaise. Du coup elle lui apprend plein de truc de kung fu, de samouraï et tout le tralala.
Pendant tout le film on entend des flash-back de sa petite soeur juste avant qu'elle meurt "Hannibaaaaaal", et lui lui répondre "Mischaaa" (parce qu'elle s'appelle Mischa : "M comme Mischa!")

Pfff, voilà, c'est à peu près tout... Ah si, par malheur on l'a vu en VF, c'est vraiment l'horreur, c'est du foutage de gueule. Même Gaspard Ulliel il se double pas bien j'ai l'impression.

mercredi 7 février 2007

J'ai testé pour vous...

... Odette Toulemonde




Avec Albert Dupontel et Catherine Frot.
J'avais très envie de voir ce film puisque j'aime ces deux acteurs, j'avais lu le synopsis dans le 20 minutes ce matin au boulot...
C'est l'histoire d'une femme (Odette Toulemonde) mère de deux enfants (une ado, très bien interpétée, et un jeune de 19 ans), qui vit heureuse dans son rôle de veuve et vendeuse à un stand de maquillage... Grâce à la joie de vivre que communique son écrivain préféré, Baltazar Balsan, à travers ses nombreuses oeuvres.
Ce dernier, detruit par la mauvaise critique de l'écrivain bien plus intellectuel que lui (joué par Jacques Weber), voit sa vie basculer et décide de se ranger dans la classe de son admiratrice (alors que lui il est pété de tunes, il a un grand appart' à Paris, un châlet en Suisse, une maison au bord de la mer... Et un 4X4).

Honnêtement, j'ai trouvé le film un peu... gnan gnan, un peu cul-cul.
Les dialogues sont parfois trop... littéraires, enfin pas vraiment spontanés quoi.

Pour les points positifs :
On apercoit Catherine Frot plusieurs fois en tenues légères, en train de cuisiner, ou lire, ou trifouiller ses plumes... Elle est drôlement bien conservée pour une femme de 50 ans. On ne peut pas s'empêcher de la regarder un peu, c'est fait pour ça les tenues légères. Je me suis un peu reconnue en elle quand elle chante et danse en cuisinant.
La bonne idée, d'après moi, a été d'incruster un Jésus moderne et de le calquer à l'humeur d'Odette Toulemonde à chaque moment important : "- Salut Jésus, ça va? - pas terrible, mais ça va aller..."

Sinon, bon ben voilà quoi... Un peu cul-cul, j'ai préféré Albert Dupontel dans Le convoyeur (qui m'a bouleversée), et Catherine Frot dans La dilettante (surtout pas dans "Soeurs fâchées" où on a l'impression qu'on va bien rigoler et qu'en fait pas du tout).

Ah oui, ce qui était bien aussi, c'est que dans le générique on voit :
" Mixeur ................... William Flageollet"

mardi 6 février 2007

Monde de fous

Vivre en ville, c'est vivre dangereusement...
Je suis de mauvaise humeur dès le matin... Quand je suis un tout petit peu en retard sur mon planning, ça fiche tout par terre :
- je me lève à 7h.
- j'entamme mon petit-déjeuner vers 7h10.
- je le termine vers 7h45 (oui ça dure longtemps, mais j'ai un appétit d'ogre le matin)
- je fais la toilette du matin qui comprend brossage de dents/cheveux; lotion à la fleur d'oranger ; crème hydratante (le froid agresse ma peau, et comme j'aime avoir la sensation d'être un bébé quand je me caresse, tous les matins je me mets ma crème Nivea) ; maquillage ; parfum ; bijoux (Cause we are living in a material world and I am a material girl...).
- Maintenant, deux alternatives :
--> Je suis à l'heure : je pars à 8h05
--> Je suis comme une cruche à regarder la chronique people de Magloire et/ou j'ai une méga-flemme, je pars à 8h20.

Normalement, la deuxième solution me mène au travail à l'heure malgré tout. En fait, je dois arriver sur mon site (Levallois-Perret) à 9h, pas plus : je fais une "prise de poste" (ou "pointer" pour les vieux). Si je suis en retard, ils m'enlèvent ma prime au boulot!

Dans 90% des cas, je pars vers 8h20, donc en retard pour ceux qui suivent.
Et à 8h20, c'est l'heure où tous les parents de la ville de Paris sortent de leur domicile pour accompagner leurs enfants à l'école.
Et là, je ne suis plus la "Ah làlà Marie elle adore les enfants hein" que vous connaissez. Oh que non.
Les parents/ nourrices ont encore, comme moi, la tête dans le sac, à priori... Ils sont de mauvais poil, leurs enfants, eux, PETENT LA FORME, ils prennent toute la place sur le trottoire, me laissant alors le choix entre le passage où y'a : la poubelle, le scooter, le réverbère, une flaque d' "eau" douteuse, ou pire UNE ENORME MERDE DE CHIEN (oui, Paris est belle, Paris est magnifique). Les enfants me regardent, ou me regardent pas, je dois les éviter parce que c'est moi l'adulte (hin hin, genre!), et parce que... Oh mais ce ne ceux que des enfants voyons, ils sont mignons non? NON! Ca reste des futurs parisiens! Dans ces moments où je suis énervée, je pense à l'éducation qu'ils doivent recevoir, et j'imagine bien leurs parents les laisser faire toutes les conneries du monde, c'est super à la mode ça "ah oui, mais on le laisse faire des bêtises, il comprendra quand il se sera FRACASSE LE CRÂNE!". Je ne parle pas de ceux qui sont trop contents d'aller à l'école, du coup il courent, ou pire, ils y vont en trotinette! Ou alors ceux qui n'ont pas envie d'y aller (ceux là je les comprends) et y vont donc à reculons.

Et ça dure environ 20 à 25 minutes.

Les gens (mêmes les adultes qui sont accompagnés d'autres adultes) ne comprennent pas qu'il est très très pénible pour ceux qui les croisent de marcher de front. Quand je marche avec quelqu'un et qu'en face quelqu'un d'autre arrive, HOP! je passe en mode file indienne! Mais les autres ne comprennent pas. Les autres restent de front, vous êtes alors obligé de vous arrêter pour les laisser passer. Ben ouais, si tu passes, alors là t'es un sale parisien de merde qui respecte personne.
J'épargne les gros lourdingues qui se mettent en plein milieu du trottoir (en général des femmes) et qui prennent leur time, comme si elles étaient sur scène et que tout le monde la trouvait belle. Vas-y, casse-toi!

Finalement, le métro, c'est presque reposant... En même temps je suis sur la ligne 3, une des Top Five des plus jolies lignes de Paris. Quand je prenais la 13 je ne tenais pas le même discours.


Après avoir passé une matinée de merde (tous les matins depuis environ 2 semaines, j'ai une gastro qui me dit "Salut c'est moi! T'as envie de faire caca hein! Houuu! Mais t'es dans la ruuue! T'as mal au ventre hein? Hihihihi! La journée ne fait que commencer!", mais la douleur s'évapore de temps en temps, et réapparaît dans la journée), à m'être coltinée une centaine de hmmm... au téléphone, à me poser des questions sur ma présence sur Terre, je sors enfin du boulot.

Monde de fous...

En allant vers le métro, je traverse une petite rue, sur un passage piéton. Je vous fais la scène au ralenti :
je m'engage sur le passage qui est sans danger, j'ai regardé à gauche, rue en sens unique, pas besoin de regarder à droite : rue en sens unique également et il est interdit de tourner à gauche. Mais bon, toutes les voitures sur ma droite sont quand même dans mon champ de vision. Dans ce dernier, j'apperçoie une voiture blanche qui fait marche arrière et qui tourne en même dans la rue où je m'étais engagée (alors lui il n'a rien compris : il fait marche arrière, donc il se dirige en contre sens, et en plus il tourne vers la rue où il n'a pas le droit d'aller, sens unique également). La voiture roule, roule, roule encore, moi (qui regarde en même temps la voiture pour voir jusqu'où ce con va s'arrêter) je marche, marche et marche encore. A quelques centimètres, une femme qui allait s'engager mais qui n'osait pas à cause certainement de la voiture, crie alors "ATTENTION LA DAAAAAAAAAAAME!", et là boom, ce connard me bouscule. Il me bouscule et s'arrête net, ah ben quand même, il était temps! Je me dirige vers le conducteur, le regarde avec mon regard de chienne enragée, avec mes lunettes d'institutrice sévère, et avec ma main je lui annonce qu'il est complètement malade.
Le mec, la cinquantaine, me fait signe avec la sienne, de main, qu'il est un peu désolée mais pas trop trop quand même. Il avait l'air complètement pas aware du tout...



Bon, à peine trente seconde après je traverse une autre rue où une pétasse a manqué de m'écraser au volant de sa putain de voiture pour mômes. Ah j'étais engagée... Oui mais elle aussi. Pétasse.

lundi 5 février 2007

jeudi 1 février 2007

Pour mon anniversaire...

En ouvrant mon paquet de céréales, je découvre un cadeau peu ordinaire de la part de Nestlé : un billet de concert pour aller voir Katerine! Yeah! Et un cours de chant! Merci Chocapic!

Je suis arrivée au travail, vers 9H50... Après 40 minutes de chemin (30 minutes de marche, 10 minutes de métro). Et hop : "Marie, en fait aujourd'hui tu as la visite médicale..." Zou, direction Neuilly sur Seine, c'est reparti pour 40 minutes de transport (20 minutes de marche, 20 minutes de bus). "Allez, relativise Marie, calme toi, c'est pas une journée-anniversaire qui commence mal, nan : tu auras une visite médicale gratos".
Effectivement... Bon, je tombe sur une secrétaire médicale pas super sympa... " -Vous ne portez pas de lunettes, pas de verre de contact... - Ah si si, je suis hypermetrope. - Mais... vous n'avez pas vos lunettes! - Non, je me suis dis que j'en n'avais pas besoin (ben ouais, j'ai rien à lire) - Eh bah si!" Bon... Passons "-Vous pouvez passer un examen urinaire? - Ah non, en fait j'ai mes règles".
Elle me fait attendre dans la salle... d'attente. J'attends le docteur. Là, un vent de panique souffle en moi... : "Oh mon dieu, je suis pas épilée... Ni des jambes, ni des aisselles! En plus j'ai mis un string de pétasse rouge vif! Merde! oooh, j'ai des mi-bas! Aaaah! Et si jamais le cordon de mon tampon allait dépasser?! C'est sur, je vais tomber sur un obsédé. Putain, j'ai pas mis de soutien-gorge aujourd'hui!!"
Ouf, je me déshabille seule dans la cabine : je remets le cordon en place. Bon, pour le reste j'ai rien pu faire. En plus, j'avais bien marché le matin, résultat : je puais grave des pieds.
Le médecin était en fait une femme, très sympa, qui avait tout son temps et qui s'est intéressé à TOUS mes problèmes. D'habitude, quand je vais chez le médecin, c'est pas pour une maladie mais pour un pet de travers. Du coup, les médecins me font comprendre qu'ils ont pas le temps, ils me filent des médicamments pour leur foutre la paix et zou.
Là, le docteur me dit qu'il va falloir aller voir un gastroentérologue pour mes problèmes d'estomac, et un cardiologue parce qu'elle a détecté un petit souffle au coeur.

Bon, après de longues minutes à discuter avec cette gentille dame, je retourne au boulot. Sur mon bureau, je découvre un magnifique bouquet de roses (jaune pâle). La carte "Marie XXXX + le nom de la boite où je travaille". Dedans "Joyeux Anniversaire :-) ". MAIS DE LA PART DE QUI?? Je ne sais pas. Mystère.

J'avais préparé pour mes collègues un fondant au chocolat... Elles ont adoré. Chouettos.

Bon allez, le 1er Février n'est pas fini, je vais dîner :)