vendredi 16 novembre 2007

La grêve

Quand il y a des grêves, hé bien je marche jusqu'au boulot. Ca fait à peu près 40 minutes de marche. Je traverse tout le boulevard de Clichy et une partie du boulevard de Rouchechouart. En d'autres termes, je passe par Pigalle, le quartier des teu-pus.

Mercredi soir, en rentrant, il faisait déjà nuit. En sortant de l'hôpital, le ton était donné : la rue Ambroise Paré complétement bouchée de voitures à l'arrêt. Bouleverard Rouchechouart, pareil, Boulevard de Clichy aussi. C'était partout pareil : des voitures partout qui ne roulaient quasiment pas. Un décor apocalyptique, le chaos, les sirènes retentissaient de partout : pompiers, ambulances, SAMU, police civiles genre celles qui espionnent les trafficants de drogues et les macros, police normales, gendarmes... des gens en vélo, en rollers, en skate qui sortent de partout.


J'ai vu une pute ce matin.

Le premier jour de grêve, un groupe d'enfants rigolaient, gênés, en voyant les affiches de cinéma érotico-pornographique.

Ce matin j'avais une baguette de pain et mon béret.

Aucun commentaire: